La « locomotive » de la coopérative
A la vendange, Elodie est au milieu des coupeurs, à l’action. Elle aime être au quotidien dans ses vignes estimant que rien ne doit « être systémique ». « La prophylaxie est ma stratégie », affirme-t-elle. ©Sarah Maitrot
Si Guy a eu envie de partager le fruit de son travail jusqu’au bout en sortant des bouteilles à son nom (Champagne Maitrot-Fety en 1995 transformé en Champagne Maitrot & Filles en 2006), il est toujours resté attaché à la coopérative du secteur, la Coop du Landion à Meurville, plus connue sous le nom de sa marque : Gaston Cheq. Pour Elodie, pas question de déroger à cet ancrage coopératif. Elle se sent bien dans un groupe de vignerons dont beaucoup ont son âge et qui font preuve d’entraide, de solidarité. Pour beaucoup, le passage en VDC est la règle. « Avec la crise liée au Coronavirus, on est heureux d’être dans une telle structure qui soutient et rassure », remarque-t-elle.
La coop est aussi pour elle un gage de qualité et d’évolution, de progrès. « Nous pouvons isoler une parcelle, choisir de presser 2000 kg pour réaliser une cuvée plus spécifique », se réjouit Elodie qui reprend environ 5000 bouteilles par an, soit le quart des raisins livrés à la coopérative que préside une autre jeune femme avec qui elle est en phase, Cécile Tapprest.