Bruxelles exclut le Nutri-Score 

La Commission européenne, qui doit soumettre en 2023 une proposition législative portant sur les informations destinées aux consommateurs, écarte le Nutri-Score comme nouveau système d'étiquetage alimentaire à l'échelle européenne.  

Temps de lecture : 2 minutes

Auteur : Pascal Bobillier-Monnot, SGV

Le Nutri-Score, qui avait reçu le soutien de l’Organisation mondiale de la santé, permet d’estimer la valeur nutritionnelle d’un aliment en lui accordant une note – allant de A pour les aliments les plus sains d’une catégorie de produits à E pour ceux à éviter –, en passant du vert au rouge. Cette notation avait…

Cet article est réservé aux abonnés.

Les revendications du SGV en matière d’étiquetage

Selon les dispositions de la Politique agricole commune, la filière vitivinicole devra se soumettre à l’obligation de mentionner la liste des ingrédients contenus dans les produits ainsi que la déclaration nutritionnelle (quantité de graisses, acides gras saturés, sucres, protéines et sel), à partir de décembre 2023. Cependant, il sera possible de les dématérialiser. 

Alors que différentes associations militaient pour une apposition de ces informations directement sur l’étiquette des boissons alcoolisées, le Syndicat Général des Vignerons a bataillé aux côtés des autres organisations vitivinicoles pour convaincre la Commission européenne de laisser aux opérateurs la possibilité de les publier sur un site internet, accessible via un QR code.

Le SGV reste cependant très vigilant pour éviter une remise en cause de cet acquis lors des prochaines discussions pour la réforme du règlement sur l’information des consommateurs européens.
S’il est attaché à une politique de santé publique basée sur la responsabilisation des consommateurs et la lutte contre les abus, le SGV s’oppose à l’apposition d’une mention sanitaire qui dénoncerait toute forme de consommation, y compris modérée. 

Par ailleurs, le Syndicat souhaite une déclaration nutritionnelle standard pour les AOC, dont l’interprofession diffuserait les informations pour chaque type de grandes familles de vins produites dans son aire, à savoir en Champagne : brut nature, extra-brut, brut, extra-dry, sec, demi-sec et doux. 

Recherche

  • Par tranche de date

Recherches populaires :

Coopératives

Vendanges 2022

Oenotourisme

UNESCO

Viticulture durable

Plus d’articles

PLF, PLFSS : les textes clés pour faciliter la vie des exploitations viticoles

Au cœur des débats parlementaires de cette fin d’année, les projets de loi de finances (PLF) et de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pourraient avoir des incidences chiffrées à plusieurs milliards pour la filière viticole : fiscalité des transmissions, cotisations patronales, conditions d’emploi de la main-d’œuvre (y compris saisonnière) ou encore fiscalité sur la vente de boissons alcoolisées… Autant de sujets qui sont traités en priorité à la Cnaoc, au sein des commissions fiscale et sociale.

Viticulteurs et agriculteurs, tous solidaires

En cette fin d’année 2024, nous sommes partagés entre un sentiment de soulagement et d’inquiétude. La campagne culturale a été rude dans nos vignes, avec une accumulation d’aléas météo qui nous ont donné du fil à retordre. Gel, grêle, pluie, mildiou et même échaudage : la nature ne nous a vraiment pas épargnés...

La sortie différée de réserve au secours de la vendange 2024

Pour la très éprouvante vendange 2024, les viticulteurs champenois ont peiné à récolter en moyenne plus de 8 000 kilos par hectare avec des secteurs particulièrement touchés, alors que le rendement commercialisable était établi à 10 000 kilos. Pour répondre à ce cas de figure, le Comité Champagne a prévu depuis 2022 le dispositif de sortie différée de réserve qui permet de compenser en trois ans une récolte déficitaire.

Vous souhaitez voir plus d'articles ?

Abonnez-vous

100% numérique

6€ / mois
72€ / 1 an

Numérique & magazine

80€ / 1 an
150€ / 2 ans

Magazine la Champagne Viticole