L’autre « Ange au sourire »
L’église Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte de Cormicy date du VIIIe siècle. Elle fut reconstruite au XIIe siècle puis agrandie au XVe. Son plafond a été dessiné sur le modèle de la cathédrale Notre-Dame de Reims. Elle arbore une statue extérieure qui ressemble étrangement à l’Ange au sourire, typiquement rémois.
Une friche industrielle devenue pôle associatif
La mairie de Cormicy multiplie les projets de réhabilitation. Depuis 2022, une friche industrielle en sortie de village laisse place à un pôle associatif d’environ 200 m2, fait de bois et isolé en paille. « Un agriculteur local nous l’a fournie, remercie Chantal Lantenois. On a également associé les jeunes de Cormicy grâce à un chantier participatif pour l’isolation. »
Les vins de Cormicy, chaudement recommandés par l’évêque de Laon
Documents d’archives à l’appui, l’association Cormicy, ma ville son histoire, qui fédère plus d’une dizaine de bénévoles passionnés, s’est replongée dans l’histoire du village pour mieux la transmettre. Les racines chrétiennes et viticoles cormiciennes ont très vite tissé des liens. Dès l’an 860, l’évêque Hincmar de Laon aurait recommandé l’usage des vins de Champagne et cité Cormicy parmi les vignobles les plus qualitatifs à son goût, car dotés de coteaux.
Une autre idée de la relation « homme-cheval » aux Écuries des Petits Près
Voici sept ans, Annick Garcia quittait l’Aisne pour installer ses écuries à Cormicy. « Je cherchais un lieu doté d’extérieurs pour les chevaux », raconte-t-elle. 18 chevaux et deux ponettes cohabitent dans cet « hôtel-restaurant-soins », comme aime à l’appeler sa propriétaire. « Esperanza est la doyenne, elle aura bientôt 35 ans. Les chevaux peuvent nous dire et nous apprendre énormément de choses, pourvu qu’on les écoute. » Formée à l’éducation du cheval par la voix, Annick Garcia accompagne les binômes homme-cheval dans leur cheminement et propose, loin des circuits compétitifs traditionnels, des approches alternatives basées sur le travail à pied, l’observation et le partage.