Des moyens et des acteurs de premier plan sur le terrain pour protéger nos terroirs

Le SGV a favorisé ses échanges avec les acteurs principaux de la protection des paysages en créant un comité spécifique qui permet un partage d’informations sur chaque dossier susceptible d’engendrer des répercussions sur l’image de l’aire d’appellation Champagne.

Temps de lecture : 3 minutes

Auteur : Louise Michel, SGV

Le SGV a favorisé ses échanges avec les acteurs principaux de la protection des paysages en créant un comité spécifique qui permet un partage d’informations sur chaque dossier susceptible d’engendrer des répercussions sur l’image de l’aire d’appellation Champagne.

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À l’Inao, « les dossiers se multiplient »

Catherine Monnier, technicienne auprès de l’Inao à Épernay, chargée des dossiers de délimitation et de protection des terroirs et des territoires pour l’ensemble des signes officiels de qualités (Siqo) de la Champagne, décrit cette mission de l’institution.

« Nous sommes un organisme public consulté pour un certain nombre de projets avant mise à l’enquête, tels que les PLU (plans locaux d’urbanisme), les SCoT (schémas de cohérence territoriale) ou les ICPE (installations classées pour la protection de l’environnement). Aux côtés de l’ODG, de la Mission Unesco et de la Dreal, lorsque nous prenons connaissance d’un projet, nous partageons les informations dont nous disposons. Dans certaines situations telles que les PLU, en amont de l’achèvement du projet, l’Inao identifie certaines problématiques, notamment l’emprise sur la zone délimitée, lorsqu’il y a des surfaces viticoles proposées à l’urbanisation. L’institut est saisi pour avis (selon le code rural ou le code de l’urbanisme) : les communes n’ont pas obligation de suivre nos avis ; les services de l’état y sont toutefois sensibles.

Concernant les critères identifiés en priorité avant de prendre une décision, on regarde d’abord si le projet est directement implanté au sein d’une zone délimitée ou/et dans l’aire géographique. Ensuite, s’il affecte l’implantation ou l’accès à des infrastructures viticoles. Enfin, en matière d’impact paysager, on met en exergue l’incidence sur l’image par rapport au produit, du point de vue paysager ou des pollutions par exemple. La notion d’image de l’AOC est difficile à appréhender ; le fait que la Champagne soit inscrite au patrimoine mondial nous donne des arguments supplémentaires et nous conforte dans nos prises de décisions. Avec la politique de développement des énergies renouvelables, les dossiers à traiter se multiplient depuis 4 ou 5 ans, notamment ces deux dernières années avec les projets de parcs photovoltaïques qui s’ajoutent aux projets éoliens. »

Les personnes ayant connaissance de projets dans leur environnement et désireuses d’échanger en amont de leur réalisation peuvent contacter la délégation de l’Inao à Épernay au 03 26 55 95 05.

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