Engagement associatif fort : « Avec Cap’C, ça fuse ! »

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Le Champagne Day 2019 n’aura pas duré qu’un seul jour à Troyes, il a couru sur une semaine entière, très festive et… culturelle. « Nous sommes passés au format festival, avec des animations proposées par toutes les vallées de la Côte des Bar, auxquelles se sont joints les secteurs de Montgueux et de Villenauxe-la-Grande. Soixante vignerons sont ainsi venus contribuer au succès d’une version inédite qui a attiré plusieurs centaines de personnes chaque soir sur des sites remarquables du patrimoine, qu’il s’agisse de la Maison de l’Outil et de la Pensée ouvrière, de la grande médiathèque ou encore de l’Ecole de Design, où nous avons ouvert le bal. Entre autres.
Certes, c’est loin d’être la foule accueillie le temps d’un week-end estival de Route du champagne, mais c’est un événement qui a convaincu tout le monde, partenaires privés et publics en tête. Trois mille coupes ont été bues et les photos ont immédiatement inondé les réseaux sociaux. C’est une goutte d’eau parmi les huit millions de messages échangés à travers le monde lors du Champagne Day, mais c’est important à nos yeux. Les Troyens ont pu découvrir différentes caractéristiques de nos terroirs et les vignerons aubois sont ressortis heureux d’avoir proposé quelque chose de grand, tous ensemble », décrypte le président de Cap’C.
Un an après avoir été élu à la tête de cette association auboise, il ne cache pas sa satisfaction d’avoir pu, avec une équipe toujours aussi mobilisée et inventive, ajouter ce concept à la palette d’événements signés par une organisation rodée, laquelle participera avec d’autres collectifs viticoles champenois à La Champagne aime Paris l’an prochain. La volonté de faire toujours plus grand, de véhiculer une image positive. « Cap’C dégage une énergie incroyable, ça fuse de partout. Ce Champagne Day en a fait la démonstration et le mérite en revient grandement à Claire Cottet, en charge de cet événement », analyse Etienne Bertrand, prompt à mettre en avant le « fonctionnement hyper horizontal » d’un bureau qui, pour continuer à avancer, est en train d’écrire son « projet associatif ». « Pour la consultante qui nous accompagne dans cette démarche, ‘tout est possible’ avec cette équipe ».
Etienne Bertrand a appris l’écoute active grâce au SGV, affirme-t-il. Il y a aussi acquis sa capacité à fédérer. « Quand je présidait la section locale, Joël Falmet et Laure Perrier m’ont incité à intégrer le parcours SEVE, porté par Terres & Vignes de l’Aube et visant à former les futurs décideurs de l’agriculture, à leur permettre de travailler ensemble au profit de leur territoire. Cela m’a beaucoup apporté. Comme les conseils du GDV par ailleurs. Aujourd’hui tout cela m’est bien utile. » C’est pour cela qu’il s’investit et se rend utile à tous en retour.