Alexandre Chaillon, vigneron à Aÿ, fan de la première heure
« Quand j’étais au Groupe de Jeunes, on réfléchissait déjà à d’autres matériaux plus écologiques pour l’ensemble de nos pratiques. J’étais déjà très sensibilisé à l’écoconception et quand j’ai produit mes bouteilles, Éric Lamaille m’a présenté l’idée de la coiffe papier, j’ai tout de suite dit banco !
Les consommateurs n’ont pas le réflexe de mettre la coiffe aluminium dans le bac de tri, alors que recycler le papier est devenu un comportement habituel. C’est ce qui m’a séduit, car je pratique une viticulture respectueuse de l’environnement et je veux être cohérent dans toute ma chaîne de production.
J’ai choisi une coiffe couleur kraft, car elle a un aspect plus naturel et finit parfaitement le noir de ma bouteille. Cependant, c’est vrai qu’elle est plus difficile à produire du fait de problèmes de collage. Mais avec une collerette qui permet d’avoir des bords nets, cela me convient parfaitement. Du point de vue du client, on comprend tout de suite la démarche.
Pour moi, la coiffe est très identitaire au champagne, je ne vois pas m’en passer.
J’ai acheté une machine pour l’habillage avec la tête produite par Aria Packaging. J’attends un accessoire pour améliorer le pli du papier, mais cela fonctionne très bien, même si les cadences sont plus lentes. Il y a encore des pistes d’amélioration, mais je trouve le résultat extraordinaire. »