Laure Coquard, une histoire familiale synonyme d’engagement

Revenue à Channes après avoir sillonné le monde, Laure Coquard reprend le flambeau de son père, duquel elle a hérité un sens de l’implication syndicale.

Temps de lecture : 2 minutes

Auteur : Laure Perrier, SGV

Quel est votre parcours ?

Après une licence de biologie-biochimie, j’ai poursuivi mes études à Reims par un DNO. J’ai pu sillonner quelques vignobles français : Bordeaux, Chablis, Val de Loire… J’ai poursuivi un peu plus loin mes expériences, notamment en Australie, mais aussi au Canada. Le DNO reste un précieux sésame pour accéder partout dans le monde à des entreprises de tailles très différentes. Mon objectif initial était de revenir sur l’exploitation à un moment donné (à plus ou moins long terme). Finalement, à la suite de mes voyages, j’ai souhaité revenir à Channes sur l’exploitation familiale. La période de Covid est arrivée quelques mois après, en 2020 : c’était le bon moment pour m’installer. D’abord salariée, je me suis ensuite installée en 2021, aux côtés de mon père et ma tante dans l’EARL familiale. Nous vinifions l’essentiel des 6 hectares que nous exploitons.

Pourquoi avoir souhaité être présidente de la section de Channes ?

L’histoire familiale est synonyme d’engagement. J’ai toujours vu mon père impliqué dans son activité professionnelle (il était lui-même président de section) et dans la vie du village.
Présidente de section, cela allie tout ce qui m’intéresse aujourd’hui : secteur viticole, engagement pour ma commune et animation. Bien sûr, cela prend du temps, mais pour ma part, je ne le vis pas du tout comme une contrainte.
Défendre, faire valoir le travail des vignerons, c’est cela qui m’intéresse.

Comment présenteriez-vous votre section locale ?

Nous sommes un « petit » village viticole et agricole, avec 66 ha plantés en vignes, géographiquement situé à la limite de la Champagne, à proximité de l’Yonne et de la Côte-d’Or. Nous sommes éloignés de tout centre urbain.
Je pense que chacun ici mesure la chance d’appartenir à l’Appellation Champagne. Elle permet de maintenir et développer une activité localement. Il y a cinq vignerons qui commercialisent. Nous contribuons à la dynamique de la Vallée de la Sarce (avec les communes d’Avirey-Lingey, Bagneux la Fosse et Bragelogne-Beauvoir). Plusieurs jeunes sont aujourd’hui installés.

Quel est votre principal projet pour la section locale ?

Nous venons de terminer le panneautage de notre village.
Il indique la présence des centres de pressurage et des producteurs de Champagne. C’était nécessaire, tant pour la visibilité que pour promouvoir notre activité. En plus, cela marque la différence de région et d’identité.
Maintenant, nous allons mener à bien le projet initié dans le cadre de la route des points de vue remarquables de la Côte des Bar. Nous allons, avec les trois villages voisins, installer des tables d’orientation dans nos communes. Les sites ont été validés, il nous reste maintenant à les aménager pour les rendre harmonieux et ludiques. Nous avons d’ailleurs déposé un dossier dans le cadre de l’appel à projets collectifs du SGV. C’est dans ce sens que nous voulons continuer à travailler, dans un esprit collectif.

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