« Pour les consommateurs, la coiffe est depuis longtemps un code visuel identitaire indissociable des vins de Champagne », a expliqué le Comité Champagne dans un communiqué.
Selon l’interprofession, des études clients, menées en France, au Royaume-Uni et aux USA, la coiffe guide le consommateur dans ses achats de champagnes en lui permettant d’identifier le produit.
« Une bouteille sans coiffe amènerait à l’inverse de la confusion en faisant penser à du cidre, de la bière, voire de l’eau gazeuse. Par ailleurs, ces mêmes études montrent que, tel un scellé, la coiffe garantit au consommateur l’authenticité du vin présent dans la bouteille de champagne. Elle rassure également sur l’hygiène et la sécurité. Enfin, le champagne est un produit qu’on a plaisir à s’offrir, mais aussi à offrir. En habillant la bouteille, elle confère prestige et valeur au cadeau fait à un proche. La coiffe joue aussi un rôle essentiel dans le rituel d’ouverture de la bouteille de Champagne », poursuit le Comité Champagne pour préciser les raisons de sa décision d’inscrire au cahier des charges l’obligation de coiffer les bouteilles.
En Champagne, la coiffe ne représente que 0,6 % du bilan carbone de la filière.
Si l’interprofession constate le caractère très énergivore de l’aluminium et la difficulté à recycler correctement les coiffes en complexe (aluminium + polyéthylène) qui restent largement majoritaires, elle préconise l’usage de coiffes courtes et moins épaisses et salue l’arrivée des coiffes papier développées par le Syndicat Général des Vignerons, qui « présentent l’intérêt d’être en matériau renouvelable et recyclable ».