Une démarche de progrès
Lors de son intervention, le directeur général, Marc Ferté, a souligné l’importance d’apporter aux adhérents coopérateurs des services de tous types, un soutien technique, de fournir aux négoces des vins de qualité "à la hauteur de la réputation de notre terroir". Il a indiqué que ses premiers pas dans l’entreprise lui avait permis "d’identifier et de clarifier un projet d’entreprise… et de fixer un cap à moyen terme qui doit permettre à chacun de s’inscrire dans une démarche de progrès et de performance, claire et comprise par tous." Parmi ses objectifs figurent le recrutement de nouveaux adhérents, la mise en place d’une stratégie œnologique haut de gamme et l’amélioration des performances techniques et économiques. "Nous devons mieux comprendre le marché et son niveau d’exigence. La construction de De Saint Gall doit nous servir d’étendard." Un travail qui sera mis en place avec un comité de direction élargi et la réalisation d’un plan à trois ans dont la première année sert de base budgétaire.
Eric Potié, le président de la Fédération des coopératives de la Champagne et Maxime Toubart, le président du Syndicat général des vignerons, ont salué ces efforts de réorganisation qui se font dans un environnement très concurrentiel et une lente érosion des ventes sur le marché français. "La Champagne vend désormais autant à l’export qu’en France et les récoltants-manipulants ont perdu, depuis 10 ans, 28 % de leurs marchés", a commenté Eric Potié, même si les coopératives à potentiel qualitatif parviennent à tirer leur épingle du jeu. Comme Maxime Toubart, il estime qu’il est important d’avoir une interprofession forte et de partager la valeur ajoutée. "Le champagne équitable me semble être la priorité", a lancé le président du SGV.
Marc Ferté, directeur général, a été recruté pour donner un nouveau cap à l’entreprise.