Vol de champagne : appel à la vigilance des vignerons

1/12/17

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A l’approche des fêtes de fin d’année, la quantité de champagne expédiée va considérablement augmenter jusqu’au début de janvier prochain, le dernier trimestre représentant plus de la moitié du chiffre d’affaires des vignerons. Pour l’ensemble de la filière c’est un moment critique qui offre le plus d’opportunités aux voleurs, particulièrement actifs à cette occasion. Il…

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Le vol de raisins pendant la vendange Les vendanges sont terminées mais force est de constater que les vols de raisins se répètent chaque année. Pas surprenant compte tenu de la pression sanitaire en 2017. Pour autant, les vignerons sont souvent démunis lorsqu’ils se retrouvent victime d’un vol, que ce soit un vol de caisses de raisins ou même pour le cas d’une vendange à la parcelle. Pour rappel, l’article 311-1 du code pénal indique bien "le vol est la soustraction frauduleuse de la chose d’autrui", et poursuit à l’article 311-3 par "le vol est puni de trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende". Il existe une véritable délinquance liée au champagne, et les vignerons victimes de vol pendant la période des vendanges, doivent dénoncer ces faits et se déplacer auprès de la gendarmerie pour déposer une plainte ou la rédiger en ligne. Ce n’est qu’en signalant ces infractions que des investigations devront nécessairement être menées. Par ailleurs, les services de gendarmerie rappellent que le délit de vol est la plupart du temps associé à celui de recel. Ce dernier est défini à l’article 321-1 du code pénal, il s’agit du "fait de dissimuler, de détenir ou de transmettre une chose, ou de faire office d'intermédiaire afin de la transmettre, en sachant que cette chose provient d'un crime ou d'un délit. Constitue également un recel le fait, en connaissance de cause, de bénéficier, par tout moyen, du produit d'un crime ou d'un délit". Concrètement donc, le vigneron qui accepterait une chose provenant du vol se rend lui-même coupable de recel, lequel est puni, d’après le même article "de cinq ans d'emprisonnement et de 375 000 euros d'amende". Aucun acte n’est anodin, les vignerons doivent rester vigilants.  

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