Parmi les activités oenotouristiques qui s’inscrivent dans le paysage forestier et viticole local, on peut citer L’Empreinte des fées, activité qui fait la part belle à la truffe et au champagne. Un bouquet de senteurs et de saveurs.
Remettre l’envers à l’honneur
« La vaste forêt qui nous entoure nous protège. Elle est bien gérée et elle se régénère naturellement avec une grande diversité d’essences présentes. Qui plus est, nous avons replanté 4 km de haies ces dernières années avec nombre de fruitiers et d’espèces locales, ce qui permet de structurer le paysage, tout en créant des couloirs écologiques », annonce Pascal Fricot, en notant que sur le flanc de coteau aux crêtes boisées, les chemins viticoles n’ont pas été bétonnés.
« Une ASA a été créée pour gérer l’hydraulique sur la partie viticole, mais nous ferons le choix de la méthode douce, celle qui prévaut dans toutes nos réflexions et actions », poursuit-il avec sa double casquette de président de la section locale du SGV et d’élu local.
Adepte avec ses collègues de l’anticipation et de la vision de long terme, il estime que les envers (du décor viticole) souvent délaissés peuvent être une chance avec le changement climatique. « Ils sont moins sujets aux assauts du soleil et gardent de la fraîcheur », analyse-t-il en espérant que cela puisse être pris en considération par l’Inao dans le cadre de la révision de l’aire d’appellation.
« Certains messages ne sont pas faciles à faire passer au départ, mais la prise de conscience est là ; au sujet de l’enherbement, par exemple, nous avons renversé la vapeur en l’espace de 15 ans, nous avons inversé la vapeur », conclut Pascal Fricot, prêt à relever d’autres défis encore.