Des caves anciennes à Dizy pour accompagner le développement

Temps de lecture : 5 minutes

Auteur :

Les caves de Champagne sont plus que jamais reconnues. Elles sont un véritable trésor patrimonial, témoignage de plusieurs siècles, sinon millénaires, pour des réemplois judicieux. Leur fonction aujourd’hui est d’accueillir l’excellence des flacons, de donner la possibilité à ce vin unique de vieillir et de s’affirmer dans des conditions optimales. Jean-Paul Hébrart est de ces…

Cet article est réservé aux abonnés.
Top 10 du Wine & Spirits et mangas La maison qui produit 125 000 bouteilles se fait un nom aux Etats-Unis et en Asie. Ce qui fait la force du champagne Marc Hébrart est la qualité, toujours remise en doute. Un regard critique permanent pour se surpasser, pour rechercher l’excellence. C’est alors la reconnaissance et l'envol à l’export, « où je réalise 85 % des ventes ». En 1998, cela ne représentait que 15 % des volumes, essenciellement en Europe. L’un des éléments déclencheurs a été d’apparaître dans le top 10 du Wine & Spirits aux Etats-Unis, parmi les cinq champenois sélectionnés, sur la même page que Krug », s’en amuse-t-il tout en mesurant l’importance de cette publication et la fierté d’y figurer. Le développement de la commercialisation s’internationalise immédiatement. « Nos clients sont aux Etats-Unis et en Asie pour la majorité. Ainsi, nous exportons à Taïwan, Hong-Kong, au Japon et en Corée du Sud. » Une reconnaissance au point de figurer dans quatre mangas japonais. « Et aussi sur la carte d’un restaurant de Jean-François Piège au Japon », s’enorgueillit-il. Que de chemin parcouru pour en arriver là. « J’ai fusionné en 1997 avec l’exploitation famille fondée par mon père, Marc, dont la première mise en bouteilles a été de moins de 500 en 1962. Mais dès 1983, j’ai créé ma maison de champagne. J’achète ma première parcelle à l’âge de 18 ans. L’année suivant la fusion, je tire 46 000 bouteilles », se souvient Jean-Paul Hébrart.
International Il construit marche par marche. « C’est l’unique voie pour sortir par le haut, sur le long terme en privilégiant la qualité. Il est impossible de produire un bon champagne sans travail et sans passion. Pour être récoltant-manipulant, il faut s’investir. Par exemple, réaliser un stock prend des années. Je suis parti de zéro en 1997. Désormais j’ai un stock de trois ans et demi. Ce sont aussi les achats réguliers de vignes, car la base de tout, c’est le vignoble et les terroirs. Je compte aujourd’hui 14 hectares, soit 75 parcelles réparties sur treize villages dont les grands crus que sont Aÿ, Avize, Oiry et Chouilly et des premiers crus comme Mareuil-sur-Aÿ, Bisseuil, Avenay-Val-d’Or, Dizy ou Hautvillers. » Le récoltant manipulant est adhérent du Club Trésors de Champagne. « Dont la bouteille Club est la signature de la maison. » Autre regroupement de producteurs, les Artisans du Champagne dont il est aussi fier d’appartenir. « Le groupe organise chaque année un salon aux Crayères à Reims qui accueille 500 visiteurs dont 70 % venant de l’international. »

Recherche

  • Par tranche de date

Recherches populaires :

Coopératives

Vendanges 2022

Oenotourisme

UNESCO

Viticulture durable

Plus d’articles

Mathilde Margaine, fière de ses racines vigneronnes

Au sud-est de la Montagne de Reims, le terroir de Villers-Marmery a la particularité d’être planté à 98 % de Chardonnay. Une typicité qui rayonne notamment dans les champagnes A. Margaine, élaborés par Arnaud et sa fille Mathilde. La 5e génération est en marche, tout aussi passionnée.

Vous souhaitez voir plus d'articles ?

Abonnez-vous

100% numérique

6€ / mois
72€ / 1 an

Numérique & magazine

80€ / 1 an
150€ / 2 ans

Magazine la Champagne Viticole