Émilie & Julien Perron : Respirations barsurauboises

Ces deux quadras débordent d’énergie, tant à Meurville pour faire évoluer leur vignoble le plus possible en phase avec la nature que pour œuvrer dans le domaine de l’œnotourisme, à Bar-sur-Aube, à la tête d’une maison d’hôtes baptisée Qualisterra. Ce havre de confort et d’authenticité, Émilie et Julien Perron l’ont façonné de toutes pièces afin de permettre à leurs visiteurs de venir se ressourcer pleinement en Champagne méridionale.

Temps de lecture : 4 minutes

Auteur : Philippe Schilde

Ces deux quadras débordent d’énergie, tant à Meurville pour faire évoluer leur vignoble le plus possible en phase avec la nature que pour œuvrer dans le domaine de l’œnotourisme, à Bar-sur-Aube, à la tête d’une maison d’hôtes baptisée Qualisterra. Ce havre de confort et d’authenticité, Émilie et Julien Perron l’ont façonné de toutes pièces afin de permettre à leurs visiteurs de venir se ressourcer pleinement en Champagne méridionale.

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Qualisterra, le déclic de l’Unesco

En 2019, à la suite des premières Assises de l’œnotourisme en Champagne, Émilie Perron était revenue complètement boostée par la démonstration du travail acharné et gagnant mené par Pierre Cheval pour permettre à la Champagne d’atteindre le Graal de l’inscription à l’Unesco.

Un déclic pour cette jeune femme qui, avec son mari, s’est dit qu’elle pouvait elle aussi y apporter sa contribution, aussi modeste fut-elle. Ils ont trouvé la demeure de leurs rêves dans le centre-ville de Bar-sur-Aube, à restaurer de fond en comble, pour y fonder une maison d’hôtes de 700 m², avec dépendances. Ils y proposent un hébergement touristique haut de gamme doté de cinq chambres très spacieuses ayant un énorme cachet.

Le début de cette aventure a coïncidé avec la crise Covid, et il aura fallu une énorme ténacité au couple pour convaincre qu’un tel projet était réalisable dans une bourgade encore sous-dotée en « sites emblématiques pour l’accueil en Champagne ». Persuasion, investissements et sueur ont été nécessaires pour magnifier ce patrimoine, rénové dans les règles de l’art, et donner envie de profiter de cet écrin et de son joli parc.

Aujourd’hui, la clientèle est majoritairement étrangère (à 80 %), avec beaucoup d’Européens, mais aussi toujours plus d’Américains et d’Australiens, séduits par le cadre et l’attention qui leur est portée par des vignerons prompts à leur raconter l’histoire de leur domaine, à faire partager leur esprit nature et leurs sources d’inspiration.
Mais aussi à faire découvrir leur toute première cuvée : Philæ (en photo ci-contre). Un nom qui renvoie à la notion d’amour pour ce millésime issu d’une sélection parcellaire. « En 2008, nous avons démarré en ultra raisonné sur 2,50 ha et nous avons peu à peu élargi notre vignoble pour atteindre 11 ha au total désormais, toujours dans une logique de cercle vertueux. Nous sommes totalement passé en bio en 2021, l’année où nous avons pu, enfin, inaugurer, le Domaine Qualisterra », rappellent-ils, en faisant du mot « symbiose » la clé de voûte de l’univers œnotouristique qu’ils ont patiemment façonné.

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