Le Service de remplacement se fait connaître 

Dans l’Aisne, l’Aube ou la Marne, les solutions ne manquent pas pour soulager les exploitants agricoles et viticoles. La Commission des Viticultrices de Champagne encourage ses membres à solliciter les Services de remplacement.

Temps de lecture : 2 minutes

Auteur : Guillaume Perrin

Véritables « boîtes à outils des exploitants agricoles et viticoles en matière de main-d’œuvre », les Services de remplacement (SR) peuvent être sollicités par les employeurs et les salariés d’exploitations agricoles pour des motifs variés, et pas seulement des congés maladie ou des remplacements en situation de maternité.

La Commission des Viticultrices de Champagne, attentive au bien-être des Champenoises et des Champenois, tenait à remettre en lumière ces groupements d’employeurs à vocation de remplacement.

Ces associations Loi 1901 (à but non lucratif) existent depuis 1980 dans l’Aisne, 1987 dans l’Aube et 2001 dans la Marne, comptant respectivement 95, 38 et 150 salariés. Il existe des SR partout en France, à raison d’un par département. Bon à savoir : c’est le siège social de l’exploitation agricole, et non le lieu d’intervention, qui détermine le SR qui répondra à ses besoins. 

La viticulture occupe une part significative de l’activité des SR en Champagne, sans pour autant représenter la majorité des besoins : 16,1 % dans l’Aisne et 14,6 % dans l’Aube. Avec 54,6 % d’embauches liées au secteur viticole, la Marne constitue une exception à cette règle. 

 

Des motifs variés

«Les petites structures n’ont pas toujours les moyens d’embaucher de salariés, que ce soit à temps plein ou à temps partiel», constate Perrine Raverdy, du SR 51. Congé maternité ou paternité, maladie ou accident, responsabilités professionnelles, formations ou complément de main-d’œuvre : les raisons de faire appel au Service de remplacement sont variées. «Et cela vaut aussi bien pour les salariés en arrêt de travail que pour les exploitants», relève Céline Duchenne du SR 02. 

Ainsi, nul besoin de s’absenter de ses vignes pour faire appel au SR, qui peut par ailleurs embaucher la personne choisie par l’exploitant. 

«L’exploitant devient utilisateur : le SR s’occupe des démarches telles que le recrutement, les DPAE, la paie…», souligne Julie Godinho, du SR 10. Mais attention, cette délégation n’exempte pas l’agriculteur de ses responsabilités en matière de conditions de travail. 

Côté salarié, le SR devient son unique employeur, et ce quel que soit le nombre d’exploitations concernées. Idéal pour varier les types de missions, adapter son temps de travail et développer ses compétences! 

Quel que soit le département de rattachement de l’exploitation, il faut budgéter quelques coûts avant de faire appel au SR : une adhésion à l’association locale est nécessaire (compter entre 45 et 50 euros de cotisation, parfois avec un droit d’entrée en sus), puis c’est un coût horaire qui est facturé au demandeur. 

 

 

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