Les échevins intronisent une ministre

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Par amitié, Brune Poirson a accepté de participer au 78e chapitre des Echevins de Bouzy. La secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire s’est prêtée au jeu avec beaucoup de plaisir. La nouvelle ambassadrice champenoise s’est réjouie aussi de pouvoir sortir un moment de sa « bulle ministérielle ». Grâce au champagne !

Sa présence n’était pas due au hasard. Amie de longue date de la compagne d’Antoine Paillard, Brune Poirson était l’invitée d’honneur du chapitre des Echevins de Bouzy, samedi 12 octobre à l’occasion du cochelet des vendanges. Secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire depuis juin 2017, cette jeune femme possède un CV impressionnant : née à Washington, elle a grandi dans le Vaucluse où elle s’est présentée aux législatives de 2017 et où elle l’a emporté. Depuis mars 2019, elle est vice-présidente de l’Assemblée des Nations Unies pour l’environnement (ANUE). « Je me sens bien à Bouzy en raison de mes attaches amicales et j’aime les vins de ce terroir dont j’ai eu l’occasion, encore récemment, de déguster une bouteille », a commenté Brune Poirson lors de son intronisation dans le cellier Brice.
Le premier Juré, Jean-Chistophe Delavenne, lui a remis la cravate brodée aux armes de la confrérie, ainsi qu’un diplôme reproduisant une ancienne carte du terroir de Bouzy sur laquelle chaque ambassadeur se voit allouer une parcelle virtuelle. Depuis 1980, plus de 500 personnes ont eu l’honneur de recevoir cette fameuse cravate dont l’ancien président de la République Jacques Chirac en 1985. La secrétaire d’Etat n’a pas manqué de prononcer quelques mots sur sa mission au sein du ministère de la Transition écologique et solidaire. « Je suis loin de penser que tous ceux qui travaillent la terre sont des personnes dangereuses pour l’environnement. Bien  au contraire, ils sont l’essence de la France et l’église au milieu du village. » Brune Poirson a évoqué la nécessité de trouver les bons arbitrages, d’éviter les divisions, « au risque de perdre notre âme. »
Du rituel et des échanges informels
Une conférence de Gérard Liger-Belair sur l’odyssée de la bulle était suivie de la cueillette du clos et de l’extraction du jus dans un petit pressoir à l’ancienne, manipulé à la force des bras par tous les nouveaux membres de la confrérie. Tous se sont prêtés avec le sourire à cet exercice assez physique avant de déguster le jus de l’année 2019 qui annonce, selon l’un des jurés, « une année exceptionnelle. Du 19 sur 20 après le 18 sur 20 de l’année dernière. »
Maxime Toubart, président du SGV, a saisi l’occasion d’évoquer avec Brune Poirson les dossiers chauds qui préoccupent les vignerons mais aussi les agriculteurs. « Cette visite à Bouzy est importante pour moi. Elle me permet de sortir de ma bulle et de venir en toute amitié à votre rencontre » a souligné Brune Poirson, avant de passer à table et de découvrir de jolis flacons de champagne et de coteaux champenois, apportés par les membres de la confrérie. Le dîner avait été préparé par Philippe Mille, chef du Domaine Les Crayères à Reims.

L’occasion d’un échange entre la secrétaire d’Etat et Maxime Toubart, le président du SGV.

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