Nos terroirs

Oger, au cœur du vignoble et de l’innovation

Rattaché à la commune nouvelle Blancs-Coteaux depuis 2018, le village d’Oger regorge d’atouts patrimoniaux et d’hommages aux enfants du pays, dont la vénérable résistante Yvette Lundy. Avec vue sur l’avenir, puisqu’il accueillera, à l’horizon 2024, la serre expérimentale du projet QANOPÉE, visant à produire des variétés plus résistantes face au changement climatique.

7/12/23

Nos terroirs

Appellation - Côte des Blancs

Temps de lecture : 4 minutes

Auteur : Sarah Legrand

Les vignerons d’Oger sont mis en valeur grâce à une signalétique dédiée.

Rattaché à la commune nouvelle Blancs-Coteaux depuis 2018, le village d’Oger regorge d’atouts patrimoniaux et d’hommages aux enfants du pays, dont la vénérable résistante Yvette Lundy. Avec vue sur l’avenir, puisqu’il accueillera, à l’horizon 2024, la serre expérimentale du projet QANOPÉE, visant à produire des variétés plus résistantes face au changement climatique.

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Deux coopératives, sinon rien !

Oger compte deux coopératives : celle des Coteaux de Champagne, née en 1967, « où sont réunis les crus périphériques classés en dessous de 90 % », précisent Valérie Herbelet et Charles Moussy, et celle des Grappes d’Or, fondée en 1946, qui fédère environ 340 adhérents répartis sur plus de 160 hectares, « uniquement des premiers et grands crus. »

Les zones de non-traitement posent question

La section locale du SGV souhaite maintenir une réunion annuelle d’information à Oger et y inviter des intervenants extérieurs pour aborder différents sujets d’actualité. « La flavescence, le développement oenotouristique ou encore les zones de non-traitement, illustre Charles Moussy, le président. La particularité de notre village, c’est d’être entouré de vignes, avec une certaine proximité entre les parcelles et les habitations. D’autres vignobles historiques sont concernés. La distance imposée est de 5 mètres pour l’instant, mais on ne sait pas jusqu’où ira cette limite. 25 % de mes vignes sont situées à 50 mètres des maisons. 1 ou 2 % de perte de revenus sur l’ensemble de l’appellation, ça reste peu. En revanche, 25 % de perte sur une seule exploitation, c’est considérable. »

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