Philippe Millot et sa fille Tiphaine en totale symbiose

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Leur naturel et leur sens profond de la nature font plaisir à voir. Ces fans de biodiversité sont aux petits soins pour leurs vignes et leur environnement. Malgré l’écart de génération, Philippe et Tiphaine Millot s’épanouissent à l’identique dans leur métier-passion et trouvent leur oxygénation dans la course à pied. Le père et la fille…

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3333 bouteilles au premier tirage, plus de 10 fois plus aujourd’hui

La famille Millot a tiré ses premières bouteilles en 1990 et Philippe se souvient très précisément du volume réalisé aux côtés de son père, Roland, et de sa maman, Marcelle : 3333. Dites 33 deux fois de suite ! Un tel chiffre ne s’oublie pas. Aujourd’hui, avec Tiphaine, il produit entre 35 000 et 40 000 bouteilles par an. Des bouteilles reconnues pour leur qualité puisque ces adhérents au mouvement des Vignerons Indépendants depuis trois ans ont décroché quatre médailles lors de leur toute première participation au concours des VIF : « une or, deux argent et une bronze, soit 4 distinctions sur 5 cuvées présentées. » Evidemment, Tiphaine n’a pas manqué de relayer ces belles marques de reconnaissance sur les réseaux sociaux et en collant les médailles sur les flacons. Une valorisation gagnante.

Pour la mixologie, c’est oui !

« Pas de tabou ! », lâche Philippe Millot qui, autant que sa fille, savoure la communication champagne décalée du SGV incitant à multiplier les instants champagne. Pour lui, cela peut passer aussi par la mixologie, autrement dit des cocktails à base de champagne. Lors de la Route du champagne 2018, la famille Millot avait eu l’audace de proposer de séduisants cocktails. Ils ont remporté un beau succès, les visiteurs étant nombreux à aller les siroter à l’abri de pins parasols. « Pour séduire une clientèle plus jeune, il faut rajeunir l’image de notre vin. Nous y sommes parvenus durant un week-end ensoleillé, sans galvauder une seconde l’image du champagne », affirme Philippe Millot, prêt à recommencer l’opération à la première occasion. « Ce n’est plus avec la représentation du papy buvant son champagne au coin du feu que l’on fera bouger les lignes et remonter les ventes », sourit Tiphaine.

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