Vipalux : « Une révolution est en marche »

Laurent Parizot est le directeur commercial et cofondateur de la société rémoise Vipalux, un des leaders mondiaux de la coiffe aluminium. En pleine crise Covid et sous l’impulsion du Syndicat Général des Vignerons qui cherche des alternatives écologiques au métal, il se laisse convaincre et lance les premiers essais de la coiffe papier.

Temps de lecture : 5 minutes

Auteur : Alain Julien

Laurent Parizot est le directeur commercial et cofondateur de la société rémoise Vipalux, un des leaders mondiaux de la coiffe aluminium. En pleine crise Covid et sous l’impulsion du Syndicat Général des Vignerons qui cherche des alternatives écologiques au métal, il se laisse convaincre et lance les premiers essais de la coiffe papier.

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Côté habillage

La société Brachet installée à Tours-sur-Marne s’est emparée du dossier coiffe papier dès le début. Le fabricant a inauguré une nouvelle tête de sertissage pour le Champagne Pierre Trichet, premier domaine à utiliser cette coiffe, avant de perfectionner l’outil pour Cédric Moussé.

Après une série d’essais, Brachet a mis au point une machine dotée d’une tête de capsulage universelle, capable de sertir les bouteilles tant de coiffes papier que de coiffes aluminium.
Pour Bruno Brachet à la tête de l’entreprise, « il fallait sans aucun doute faire ce pari de l’innovation pour répondre aux problématiques actuelles de développement durable ».

Selon lui, sa tête de sertissage à double fonction qu’il commercialise s’adapte en quelques heures sur les machines produites avant 2021, sans aucune conséquence sur la cadence de travail. Depuis cette date, l’ensemble de ses machines peuvent être dotées naturellement de cette nouvelle tête.

Dirigée par Mathieu Juchtzer, la société Aria Packaging à Épernay a également mis au point une tête de sertissage pour le vigneron Alexandre Chaillon, qui souhaite habiller l’une de ses cuvées d’une coiffe papier de couleur kraft. « La tête est opérationnelle, mais il y a des points d’amélioration à prévoir sur la cadence de travail et la fiabilité du sertissage. Mais le résultat convient à Alexandre et c’est le principal », explique-t-il.

Par ailleurs, l’entrepreneur confirme les quelques réserves de Vipalux sur la qualité du collage de la coiffe kraft choisie par le domaine Chaillon « C’est une contrainte à laquelle on s’attendait. Quand on développe un nouveau produit, c’est inévitable. Mais il y a des pistes de recherche et on avance. Ceci dit, si on appose une collerette sur la coiffe, cela finit très bien le produit », estime-t-il.

Selon lui, la coiffe papier représente un nouvel élan très stimulant pour la Champagne qui cherche à toujours se renouveler. « Pour l’esthétique, cela reste encore clivant. Mais c’est une nouveauté, il faut que les gens s’habituent. »

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